Ile de la cité. 16h. Ambroise me dit que la lumière en ce moment lui convient, même s'il n'y a pas de soleil. Sans suspens, il glisse sur son squat, cheveux blonds vénitiens au vent ! Sur sa platine, au milieu de ses disques qu'il s'excuse presque d'acheter encore et encore, il me montre son matos HIFI. Il me dit le sourire aux lèvres que les gens jettent beaucoup trop de choses, lui il répare, bricole, se fond dans les couloirs de pierres dans les profondeurs de Paris. Je me demande quel ange lui a coloré ce sourire et a rafistolé ses pantalons. On dirait qu'il trouve sa place entre le rêve et la rigueur, nageant comme un poisson dans plusieurs eaux. Que la grâce lui fasse la grimace ou de l'oeil, c'est au coeur passionnément qu'il y croit dur comme fer.
Vous saviez que la vie sous paris demande d'être guidé par des connaisseurs ?
Je dis ça, mais c'est secret
Comme une didascalie
Ile de la cité. Il est 14h. Pas pressé, même si j'ai un rendez-vous inutile de dernière minute après notre entrevue. Il n'est pas inquiet. Il m'accueille chez lui, avec ses (presque) traditionnels légumes vapeurs qui gardent toutes les saveurs. Sa belle est là aussi et on parle nourriture, société, bien-être, milieu catho, bien faits de la terre, et tout. Elle part toute à l'heure pour nous laisser tranquilles.Son atelier est aussi son nid douillet.Un intelligent bordel de passionné ?Quelque chose comme ça. J'essaye son fauteuil, regarde la dernière grande peinture qu'il travaille en ce moment. Les pierres blanches vibrent et les arbres fourmillent, c'est beau, je lui fais remarqué.
aMBROISE, amoureux de la vie
Ambroise peint pour mettre du charnel dans un art sacré, sans moralisme et pour toucher les coeurs
ambroise, goût du risque et mains à la pâte !
Ambroise qui n'en pense pas moins
Merci Ambroise pour ta confiance et pour avoir jouer le jeu, sans filtre.
Curieux/se ?